Aller au contenu

Comment rester actif : êtes-vous trop sédentaire et comment y remédier ?

rester actif

Avec l’évolution, nous nous sommes naturellement retrouvés moins actifs que nos ancêtres.

Nous faisons moins de promenades, choisissons de passer moins de temps à l’extérieur (hors de notre confort) et pratiquons généralement moins de sports de plein air.

Je ne parle même pas des modes de transport, bien que le vélo semble heureusement retrouver un peu de popularité chez les jeunes (même si c’est malheureusement grâce à l’électrique.

La question est de savoir si nous en faisons assez, mais d’abord, c’est quoi « assez » ?

Niveaux d’activité physique en France

Plus d’un quart de la population mondiale n’est pas assez active pour maintenir sa santé à flot.

Environ 33% des adultes français s’exposent à des risques de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2, de lombalgie, de cancer et de déclin cognitif en étant physiquement inactifs (source).

Ces chiffres sont encore plus effrayants chez les enfants, avec environ 10% des enfants qui respectent les recommandations des niveaux d’activité physique.

Quelle est la « bonne » recommandation ?

Pour les adultes, il s’agit de faire 2,5 heures d’exercice (d’intensité modérée) par semaine (sur les 168 heures qui composent celle-ci).

En outre, un entraînement de résistance impliquant tous les principaux groupes musculaires doit également être effectué au moins deux fois par semaine.

Si vous voulez monter d’un cran, vous pouvez remplacer les 2,5 heures d’exercice modéré par 75 minutes d’intensité vigoureuse.

Qu’entend-on par intensité modérée ?

Pensez à une activité que vous trouveriez « un peu difficile », comme une marche rapide (ou une rando), du vélo ou de la natation.

Quant à l’intensité vigoureuse, préparez-vous à travailler très fort et à vous essouffler complètement ! Par exemple : une séance de vitesse ou de fractionné au stade, un match de squash, un cours de hiit etc.

Est-ce suffisant pour rester actif ?

Disons donc que vous respectez cette ligne directrice en fréquentant la salle de sport quatre fois par semaine.

Cependant, vous pouvez également passer 8 heures par jour assis à un bureau pour le travail et trois autres à regarder Netflix.

Mais vous êtes toujours actif quand même, n’est-ce pas ? Oui et non…

Il a été démontré qu’une position assise prolongée constitue un risque distinct, mais supplémentaire, pour la santé.

La position assise prolongée elle-même a été associée à de mauvais résultats sur le plan de la santé, comme un risque accru de maladies chroniques et de douleurs musculo-squelettiques.

On dit d’ailleurs que « to sit is the new smoking »

Il est généralement recommandé d’éviter de rester assis plus de 20 à 30 minutes, mais nous le faisons tout le temps.

Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles nous sommes une population plutôt inactive. Tout d’abord, la majorité d’entre nous occupent des postes de bureau qui peuvent nécessiter des heures de repos prolongées.

Existe-t-il un moyen de réduire le temps passé assis tout en travaillant dans un bureau ? Absolument !

Quelques solutions

Essayez de faire ces petites choses au travail :

  • Organisez une réunion de marche entre collègues (échangez vos idées tout en marchant, de plus en plus en vogue)
  • Levez-vous et marchez jusqu’au bureau de vos collègues pour avoir une conversation avec eux au lieu de leur envoyer un courriel.
  • Essayez des exercices de yoga ou d’étirement au bureau.
  • Levez-vous et déplacez lors d’une conversation téléphonique.
  • Installez sous votre bureau un mini vélo d’appartement.
  • Bénéficiez des avantages d’un bureau assis debout.

Un autre obstacle courant à l’activité est souvent le manque de temps.

Cependant, 75 minutes d’activité d’intensité vigoureuse par semaine nécessiteraient un peu plus de 10 minutes d’exercice vigoureux par jour.

Aussi occupés que nous soyons, nous pouvons tous consacrer 10 minutes de notre temps pour mener une vie plus heureuse et plus saine et nous sentir mieux au jour le jour.

Enfin, nous sommes souvent limités par nos capacités physiques, des blessures récentes ou récurrentes, des problèmes de santé chroniques ou la fatigue générale.